Un projet humanitaire étudiant recherche encore du soutien

Entrepreneuriat social aux Philippines 

Un projet mené par 3 étudiants de TBS: 

Emma Boucon, (TBS 2022), 20 ans, veut découvrir une réalité différente de la sienne. Déterminée et enthousiaste, elle souhaite réussir à se dépasser et apporter son aide aux plus nécessiteux.

Justine Dorchies (TBS 2022), 20 ans, cherche à donner un impact plus social à ses actions. Engagée et ouverte, elle souhaite partager son énergie et sa bonne humeur à de nouvelles cultures.

Jérémy Labadie (TBS 2021), 22 ans, veut rendre son année de césure plus humaine. Entreprenant et appréciant le contact, il souhaite profiter de cette aventure pour apprendre des autres.

'' Déjà arrivés aux Philippines, notre projet, d’une durée totale de 3 mois, est de réaliser une mission d’entrepreneuriat social au sein de l’ONG Gawad Kalinga.

Avec une pauvreté qui touche près de 50% de la population aux Philippines, Gawad Kalinga (« Prendre soin de » en Tagalog) s’est donnée pour mission, depuis sa création, de sortir 5 millions de familles de l’extrême pauvreté d’ici 2024 grâce à une approche innovante.

En effet, le modèle de Gawad Kalinga repose sur 3 piliers :

• La création d’un environnement sécurisé, digne et stimulant grâce aux communautés,
• La mise en place d’un mouvement et d’une culture favorisant la volonté d’entreprendre,
• Enfin, le développement d’activités créant une dynamique économique positive à travers un incubateur d’entreprises.

Grâce à ce modèle, ce sont déjà plus d’un million de Philippins qui ont pu être relogés grâce à la construction de communautés et plusieurs entreprises sociales créées.

Pour plus d’informations sur l’ONG : https://www.gk-europe.org/

Si notre projet initial était de venir en aide aux entrepreneurs présents dans les communautés, nous avons vite constaté que cela ne serait pas suffisant. Une fois arrivés dans le village Rizaluna - Cordon Isabela, les conditions de vie nous ont choquées malgré l’aide apportée par Gawad Kalinga. Les habitants n’ont ni conscience des risques sanitaires ni du respect de l’environnement ; des déchets peuvent être retrouvés partout dans le village (plastiques, verres, etc …).

Aussi, en discutant avec la directrice de l’école, nous nous sommes aperçus que les conditions d’apprentissage étaient, elles aussi, largement insuffisantes : avec environ 380 élèves de plusieurs niveaux, seules 8 salles de classes sont mobilisées.

A quoi va servir le financement ?