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Ludivine Morin, « Oui, on peut avoir fait une école de commerce et devenir Sophrologue »
Diplômée de TBS Education en 2015, c’est avec un Master en marketing et communication des entreprises de services que Ludivine a quitté l’école. Après un parcours en communication et marketing, elle a intégré un cabinet de conseil en transformation d’entreprise spécialisé dans l’expérience client et l’expérience collaborateur. Finalement, le virage de la maternité a donné naissance à deux vies : celle de sa petite fille et celle de la thérapeute qu’elle est enfin prête à devenir.
C’est en 2020 lorsqu’elle est tombée enceinte que Ludivine a eu le déclic. Après avoir enchainé stress et burn out, elle a réalisé le contexte dans lequel elle réalisé son métier qu'elle aimait pourtant, ne lui correspondait plus, qu’elle avait besoin de prendre du recul. Elle a été obligé de tout arrêter pour faire ce qu’elle avait toujours eu envie de faire : devenir thérapeute. C’est comme ça qu’elle s’est retrouvée elle-même à 30 ans, après s’être abimée dans sa précédente entreprise. La maternité a été un véritable point de déclic. Après s’être formée au sein de l’Institut Cassiopée en Sophrologie, Relaxation et Pychogénéalogie (étude des liens transgénérationnels), elle a pu effectuer des cas pratiques et s’exercer en travaillant en Ehpad, crèche et école. Par ailleurs, Ludivine a récemment ouvert son cabinet en région parisienne. Elle intervient chez les particuliers ou en entreprise, en individuel comme en collectif. Il est possible de réaliser les séances en visioconférence.
Une histoire de destin ?
« Un jour je serais thérapeute », déjà à 17 ans, et depuis plusieurs années, Ludivine se répétait cette vérité. Mais, peu avant les inscriptions postbac, sa professeure de littérature l’a mise en garde sur la faculté de psychologique, car elle prend le risque de s'y perdre. Ludivine se rappelle encore ses mots : « continue des études généralistes, vois le monde, sens-le, expérimente joies et douleurs. Et un jour, quand cette urgence de devenir thérapeute frappera très fort dans ton cœur, alors lance-toi sans hésiter, car tu sauras ceci : tu seras vraiment prête ».
C’est 10 ans plus tard, après d’exigeantes études en hypokhâgne et khâgne et un diplôme d'école de commerce en poche, qu’elle a senti que c’était le bon moment. Pour elle, elle ne s’est pas reconvertie, elle s’est retrouvée. Sa chance, c’est d’avoir parcouru les voies de la thérapie, du yoga et de la santé naturelle. Elle a décidé d’incarner pleinement ses émotions, ses sentiments, ses envies et ses aspirations. Les pratiques qu’elle explore, la Sophrologie et la Psychogénéalogie, sont alors une évidence et tout fait sens.
Prise par l’angoisse de quitter son emploi stable en entreprise, c’est finalement sans aucune peur quand elle a su vers quoi elle se tournait que Ludivine s’est retrouvée. Lorsqu’elle était étudiante à TBS Education, elle s’était jurée qu’elle ne serait jamais auto-entrepreneuse, que ce n'était pas fait pour elle. En cours, elle n’arrivait pas à s’identifier aux représentations classiques des créateurs d'entreprise aux schémas de réussite inaccessibles. Et pourtant ouvrir son cabinet c'est bien de l'auto entreprenariat. Alors, elle a été obligée de se reformer à toutes les bases de la création d'entreprise : quel statut choisir, quelle cible viser, quelle étude de marché réaliser, comment faire un business plan ? Quand elle a compris que ce qu’elle faisait pour créer son entreprise reprenait trait pour trait ce qu’elle avait déjà appris, tous ses anciens reflex sont revenus. Lorsqu’elle regarde les autres thérapeutes qui se lancent sur le marché sans cette fibre commerciale et qui luttent pour savoir comment s’y prendre, elle se dit qu’elle a eu de la chance. Son parcours ne s’est pas fait au hasard, son diplôme lui a permis tous les possibles.
Un accompagnement de femme à femmes
Ludivine savait déjà qui elle voulait accompagner : les filles et les femmes, pour une incarnation totale de leur féminité et de leur sensibilité. Consciente qu’il y a beaucoup de travail à réaliser auprès des femmes, elle voulait explorer la féminité tel un fil rouge tout au long de la ligne de vie. Ce champ d’exploration très large lui a permis de développer son expertise sur les femmes. De là est né son projet : Lianes. Lianes, c’est le lien multiple : le lien à soi, à ses émotions, ses ressentis, à sa féminité mais c’est aussi le lien entre soi avec sa lignée, son arbre généalogique et, enfin, le lien entre les femmes avec le sentiment de sororité.
La séance de Sophrologie
Chaque séance de Sophrologie est construite en fonction de la problématique de ses clientes. Les problématiques sont variées, cela peut concerner le sommeil, la gestion du stress, la préparation à un examen ou une compétition, la gestion des émotions, les problèmes de poids ou la préparation à l’accouchement ou encore les angoisses très vives très présentes depuis le début de la crise. C’est pour cela que dans un premier temps, Ludivine identifie le besoin de la personne afin de préparer un plan thérapeutique. Elle souhaite libérer la parole sur ce que les femmes ressentent, sur leurs émotions. Dans un second temps, elle pratique une technique adaptée de Sophrologie pour que sa cliente puisse relier son corps et son esprit, souvent les yeux fermés, pour explorer sa conscience, ses ressentis. Chaque problématique nécessite un plan thérapeutique singulier. La Sophrologie se pratique sur plusieurs séances. La personne concernée peut s’entrainer entre chaque séance avec l’aide d’un enregistrement audio pour améliorer son fonctionnement.
Conseils aux Alumni
Si Ludivine devait donner un conseil aux Alumni, ce serait de prendre conscience du bagage qu’ils ont eu à TBS Education. D’après elle, il permet d’aller partout dès lors qu’ils se sont trouvés eux-mêmes. La Sophrologie et la Psychogénéalogie aident à se retrouver, à savoir qui on est afin que les bagages de chacun deviennent puissants et fassent sens. Selon Ludivine, il faut essayer de comprendre qui on est, arrêter de cacher ses émotions et ses ressentis, et enfin, apporter de la valeur et du crédit aux formations, comme aux personnes qui nous ont donné les clés.
« Oui on peut avoir fait une école de commerce et devenir Sophrologue. C'est possible et c'est logique, génial et inspirant ! »
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