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Célia FAVRE (TBS 2018) - Entrepreneuse cosmétiques à impact
Passionnée de cosmétique et écolo, Célia a créé Umaï : une marque de cosmétiques naturels. Elle nous raconte son grand saut dans le monde de l'entrepreneuriat pour un projet qui la transcende et qui fait "résonner ses valeurs à 300%"
Pourquoi avez-vous choisi Toulouse, et TBS, pour suivre vos études?
J’ai découvert pour la première fois Toulouse lors de mes oraux et je dois avouer que je suis très vite tombée amoureuse de la ville rose (comme beaucoup !). Ses briques rouges, sa douceur de vivre, sa gastronomie et sa situation idéale entre mer et montagne m’ont tout de suite fait me sentir un peu comme chez moi. Ce qui m’a immédiatement plu à TBS, c’est l’ambiance très familiale de l’école, la bienveillance des professeurs et des étudiants et le dynamisme de la vie étudiante. J’ai rapidement compris que je n’allais pas m’ennuyer ici !
Pouvez-vous nous parler de votre parcours étudiant à TBS ?
Je suis entrée à TBS en L3 en 2014, après deux années de classe prépa. Très vite, j’ai trouvé complètement dingue l’énergie qui émanait de la vie associative, j’avais l’impression que tout était possible.
Je me suis rapidement beaucoup investie dans la vie de l’école. En première année je me suis engagée en tant que secrétaire de l’association Le Bureau Du Développement Durable (B3D) où j’ai notamment participé à l’organisation des ANNED. J’ai également listé pour le BDEX. En M1 j’ai fait mon premier stage dans le monde la cosmétique chez Graine de Pastel à Toulouse, en tant qu’Assistante Chef de Produit et je me suis investie à la fois dans le BDEX (Ridermeister) et le B3D. J’ai suivi la majeur Marketing avant de faire mon premier stage césure chez Yves Rocher à Paris, toujours en tant que Chef de Produit mais cette fois spécifiquement sur le capillaire. Toujours passionnée par l’univers de la beauté et du soin des cheveux, je suis ensuite partie 6 mois à Sydney en stage chez Marie-France Group pour m’occuper de la communication et de la création de contenu.
A mon retour et pour ma dernière année à l’école, j’ai décidé de suivre l’OP E-business, E-marketing, E-commerce. Une OP qui me paraissait très pertinente compte tenu des enjeux que représente le digital dans les stratégies des entreprises aujourd’hui. Début 2018, je suis partie pour un échange de 6 mois à l’Université de Corvinus à Budapest, en Hongrie, où j’ai continué de suivre des cours sur les thèmes du digital et du développement durable. J’ai ensuite clôturé ces 4 belles années d’études par un stage en Marketing Digital dans le domaine de la foodtech, à Paris, pour la start-up Epicery.
Avez-vous des anecdotes de promo à partager ? (Associations étudiantes, projets, professeurs…)
Mes quatre années à TBS ont été riches en aventures et en émotions et j’en garde définitivement des souvenirs impérissables. Notamment cet incroyable moment lors de la campagne BDEX : nous avons amené de la neige sur la place de l’Europe pour faire du saut à ski sur un air bag géant ! C’était dingue, tout le monde nous a pris pour des fous et ça avait été une sacrée organisation mais on peut dire qu’on a marqué les esprits!
Une autre folle aventure que j’ai pu vivre grâce à TBS, c’est la première édition d’Into The Ride, la course d’autostop à travers l’Europe destinée à faire vibrer les enfants atteints du cancer que l’association CheerUp parraine. C’était ma première fois en stop dans une aventure avec seulement 1€ par jour. Une vraie piqure d’adrénaline qui m’a d’ailleurs donné envie de recommencer ! Cet été j’ai fait le trajet Paris-Budapest en autostop avec une amie de l’école. Nous voulions partir en Hongrie mais également minimiser notre empreinte carbone et profiter du voyage pour rencontrer des personnes que nous n’aurions jamais croisé dans notre vie « normale ».
Dans quelle optique êtes-vous entré(e)s dans la vie active après le diplôme ? Quelles étaient vos motivations ?
Pour être tout à fait honnête, à la fin de mon stage de fin d’étude, j’étais un peu à un point mort. Je me posais beaucoup de questions sur ce que je voulais faire de ma vie. J’avais envie de faire bouger les choses, vraiment, d’avoir le plus d’impact possible avec mon travail. Etant très engagée dans ma vie perso, je ne pouvais pas concevoir d’avoir un job 10h par jour qui ne soit pas dans la même optique. J’avais aussi vraiment besoin de me dépasser et de repousser mes limites mais je ne savais pas vraiment comment.
Quelle est votre situation actuelle ?
Aujourd’hui cela fait un peu plus d’un an que j’ai terminé mes études et que je suis me lancée à plein temps dans la création de mon entreprise, Umaï. J’ai lancé cette marque de cosmétiques naturels et engagés dans le but de prouver qu’il est possible de concevoir des produits qui soient aussi agréables à utiliser qu’engagés et bon pour la planète. Notre premier produit est un shampoing solide entièrement zéro-déchet, formulé à partir d’ingrédients cultivés localement.
Pourquoi avoir choisi ce métier, ce projet ?
Je suis depuis longtemps très attirée par le monde de la cosmétique et les produits d’hygiène du quotidien et en même temps très engagée pour l’environnement. J’avais vraiment envie d’apporter ma pierre à l’édifice et de me lever tous les matins pour faire quelque chose qui me permettait de faire avancer les choses. Aujourd’hui, au-delà d’être une entreprise qui développe des produits cosmétiques, Umaï c’est surtout mon moyen d’initier le changement pour les consommateurs et les industriels du secteur.
A partir de quel moment avez-vous su que cette voie était faite pour vous ?
Je ne m’imaginais pas une seule seconde me lancer dans l'entrepreneuriat tout de suite à la fin de mes études. Je ne pensais pas avoir l’expérience ou les épaules pour le faire, je n’avais jamais suivi de cours sur l’entrepreneuriat. Mais à la fin de mon stage de fin d’étude, quand j’ai senti une grosse perte de motivation quant au monde l’entreprise, j’ai commencé à réaliser que j’avais besoin de plus qu’un simple job, que j’avais besoin d’un projet qui me transcende, qui fasse résonner mes valeurs à 300% et qui me donne une bonne dose d’adrénaline au quotidien. Et puis sur un coup du destin j’ai rencontré mes associés et nous avons commencé à travailler sur le projet. Tout de suite j’étais surexcitée, passionnée et j’avais à nouveau terriblement hâte d’être le lundi matin : c’est à ce moment-là que j’ai réalisé que c’était dans l’entrepreneuriat que j’allais m’épanouir.
Comment êtes-vous arrivé(e)s où vous en êtes aujourd’hui dans votre carrière professionnelle ? (Les grandes étapes à prendre en compte)
Je me suis tout de suite lancée dans cette aventure entrepreneuriale à la suite de mes études et même en parallèle de mon stage de fin d’étude.
Que vous ont apporté vos études dans cette réalisation personnelle et/ou professionnelle ?
Mes différents stages en marketing m’ont énormément servi et me servent encore aujourd’hui au quotidien. Avoir déjà développé des produits cosmétiques dans des petites et des grandes entreprises, avoir déjà créé du contenu pour une marque et plus généralement toutes les missions que j’avais pu avoir en stage m’ont souvent permis de ne pas être trop perdue face à ce que je voulais faire pour Umaï. Je pense aussi que L’OP E-business, E-marketing, E-commerce m’a donné beaucoup de clés pour réussir dans le digital et notamment mener à bien notre campagne de crowdfunding sur Ulule mais également aujourd’hui pour gérer un business en ligne.
Je pense que mes différentes expériences à l’étranger m’ont aussi vraiment donné le goût de l’aventure, m’ont fait sortir de ma zone de confort, m’ont donné confiance en moi et appris à oser : des qualités primordiales quand on fait le choix de l’entrepreneuriat.
Où vous voyez-vous dans dix ans ?
Pour être tout à fait honnête, je n’en sais rien et je crois que ça me va bien comme ça ! Il y a un deux ans je ne m’imaginais absolument pas une seconde être où je suis aujourd’hui et finalement je trouve ça génial de ne pas faire de plan sur l’avenir car je préfère me laisser surprendre. Je pourrais complètement être toujours chez Umaï si le cœur m’en dit comme en train d’élever des chèvres dans les Alpes tout en ayant monté une entreprise de glaces artisanales sur la côte basque (oui j’ai une passion pour les glaces). La seule chose que je sais c’est qu’Umaï est ma première aventure entrepreneuriale mais très certainement pas la dernière. Je ne pensais pas dire ça un jour, mais maintenant que j’ai gouté à l’adrénaline de l’entrepreneuriat, je ne m’imagine plus vivre sans !
Comment le réseau alumni a-t-il été un appui pour vous ?
Au moment du lancement d’Umaï beaucoup (beaucoup) d’anciens camarades de promo m’ont énormément soutenu, en participant à notre campagne de crowdfunding, en étant les premiers à acheter notre shampoing solide, en relayant massivement notre message. Ça a vraiment été un énorme coup de pouce pour nous car on ne s’en rendait pas toujours compte, mais on côtoie énormément de personnes au cours de ses années d’études à l’école. Ce qui est encore plus chouette c’est que beaucoup d’anciens de TBS qui ont découvert mon projet via LinkedIn m’ont aussi soutenu et envoyé des messages d’encouragement pour m’aider comme ils pouvaient !
Comment recommanderiez-vous son utilisation ?
Avec cette campagne j’ai notamment pris conscience de la force du réseau de TBS et j’ai fait le choix de m’investir en retour pour faire vivre l’association des Alumni en devenant bénévole sur le chapter de Paris. Devenez bénévole, venez aux événements, partez à la rencontrer des Alumni qui partagent vos centres d’intérêts grâce à l’annuaire, rencontrez-vous, car vous ne savez jamais ce que peut vous réserver ou jusqu’où peut vous mener un simple café !
Quels conseils donneriez-vous aux alumni de TBS, étudiants ou diplômés ?
On n’est jamais aussi bon que lorsque l’on fait ce qu’on aime et ce qui nous passionne. Ça peut paraître un peu bateau et pourtant, lorsqu’on est embarqué dans le tourbillon de la vie, on a tendance à arrêter d’écouter son cœur. Nous n’avons qu’une vie et elle passe bien trop vite alors prenez le temps de faire pause, de réfléchir à ce qui vous fait réellement vibrer et oser le faire ! Et puis, si ça peut être quelque chose qui ait du sens et qui fasse du bien à notre planète et aux êtres vivants qui l’habitent, on ne va pas mentir, c’est encore mieux. Lever les barrières que vous vous mettez, parce que la plupart du temps elle ne sont là que dans nos têtes.
Enfin, acceptez-vous que les alumni vous contactent directement, s'ils sont intéressés par votre parcours ?
Avec grand plaisir ! J’adore rencontrer de nouvelles personnes et je suis d’ailleurs une grande adepte des petits déjeuner matinaux, l’occasion parfaite pour moi de réussir à me lever tôt (je ne suis pas du matin) et commencer la journée remplie d’énergie positive !
Pour joindre Célia Favre, connectez-vous et suivez ce lien!
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