News
Découvrez le parcours singulier d'Hugo Perverie, joueur à 7 en Allemagne
Du Grenade Sport à Berlin en passant par Séoul, le parcours atypique d'Hugo Perverie
Quel a été ton parcours rugby en france ?
J’ai commencé le rugby au Grenade Sport à l’âge de 12 ans, en Benjamin deuxième année. J’ai rencontré de supers mecs dans ce club très familial et j’y ai grandi en tant qu’adolescent.
Les années Minimes étaient très riches en apprentissage car nous avions un très bon groupe de joueurs, parmi lesquels figuraient François Cros (troisième ligne du Stade Toulousain) ou encore Clément Bitz (deuxième ligne à US Colomiers). Nous jouions les plus grands tournois du sud-ouest (super challenge) de la France contre les meilleures équipes, en rivalisant de la plus belle manière. En Cadets, l’école de rugby laisse sa place aux soirées et voyages en Espagne… Malgré une belle saison, nous sommes éliminés en 16e de finales contre des Basques (Hasparen il me semble) qui finissent champion cette année. De nombreux joueurs partent et la première année Junior est un désastre rugbystiquement. Mais dans la défaite et les difficultés, nous avons créé un groupe d’hommes et nous sommes toujours en contact. Ma dernière année au Grenade Sport fut une des meilleures en terme de rugby. Un super groupe, des supers joueurs avec qui on arrive en 1/4 de finale Balandrades, battus injustement par Aubenas qui va en finale, et perd.
Comment as-tu atterri en Corée ?
Lors de cette dernière année au GS, j’avais d’ores et déjà commencé mon Bachelor en International Management à la Toulouse Business School. Ce qui veut dire que je m’apprêtais à partir un an à l’étranger à l’issue de cette saison. J’ai décidé de partir à Séoul, en Corée du Sud. Riche de mes années rugby au GS, je décide de jouer au rugby là-bas. Je trouve un club de rugby à 10 pour expatariés, les Seoul Survivors. Ce club emblématique pour les "expats" en Corée m’a appris à me construire et appréhender le rugby senior. Je ne suis pas costaud, 1m83 pour 72 kg, donc quand les Anglais, Australiens, Kiwis, Sud-Afs et Américains avec qui je jouais m’ont vu, ils ne m’ont pas pris au sérieux.
Premier tournoi (sans entraînement), il me découvre à l’échauffement et ont commencé à être plus intéressé par moi. J’ai commencé le tournoi sur le banc, puis lors de mon deuxième match, j'ai marqué deux essais, et terminé le tournoi titulaire à l’aile. Les joueurs avec qui je jouais étaient très bons, et ceux contre qui ont joué étaient très costauds. Nous jouons contre beaucoup de bases militaires américaines, dont une communauté de Samoans était très présente. Bien sûr, il y avait toujours un ou deux Coréens dans chaque équipe, mais ce n’était pas des joueurs de premiers choix. Lors de cette année, j’ai pu beaucoup voyager en Corée pour des tournois, notamment à Busan ou Daegu. J’ai également joué un match à XV contre les Shanghai Hairy Crabs, une équipe d’expats de Shanghai. J’ai également joué le Manilla 10s avec les Survivors, un tournoi rassemblant des équipes de tout le Pacifique sur deux jours. Ce fut une année très formatrice et j’ai pu apprendre de différentes façon de jouer au rugby, avec d’autres cultures, etc. |
Aucun commentaire
Vous devez être connecté pour laisser un commentaire. Connectez-vous.