Découvrez la profession de foi de Romain DUTRENOIS

Lorsqu'on te dit TBS Alumni quels sont les premiers mots qui te viennent à l'esprit ?  

Lorsque je vivais à Londres, je participais régulièrement à des réunions d’Alumni, et j’ai pu y rencontrer des profils variés et des personnalités marquantes. Cependant, l’expérience la plus déterminante pour moi a été l’organisation par TBS Alumni d’un salon pour promouvoir Toulouse, au sein de la résidence de l’ambassadeur de France au Royaume-Uni.  

L’ampleur de l’évènement m’avait impressionné : des centaines de participants, un cadre hors du commun, des intervenants de haut vol…J’ai réalisé à ce moment la puissance d’un réseau et ce qu’il permettait d’accomplir. Juste après le vote en faveur du Brexit, ce n’était pas seulement un évènement économique ou du simple réseautage, c’était la réponse la plus flamboyante qu’il était possible d’imaginer : l’union face à la dissension, la collaboration face à l’isolement, la construction face à l’effondrement. 

Des années plus tard, je garde en mémoire cette soirée. Elle constitue un jalon essentiel dans ma construction de la vision des relations professionnelles, personnelles et organisationnelles. 

Quelles sont tes activités bénévoles actuelles, et/ou celles que tu souhaites mener auprès de TBS Alumni ? 

N’importe quelle activité pratiquée avec sincérité et engagement trouvera un public à qui elle bénéficiera. Cependant, pour maximiser l’impact, je crois qu’il est important d’être actif à la foi individuellement et collectivement. Proposer mentorat, conseil et soutien aux Alumni et étudiants est une façon très efficace d’apporter sa pierre au réseau, à l’échelle individuelle. 

Mais il est aussi essentiel de s’impliquer collectivement, pour que les actes aient une portée plus large. Organiser des rencontres, des évènements, animer les réseaux locaux, structurer des initiatives de long terme…sont autant de moyens de faire vivre et prospérer la communauté des Alumni. 

Qu'est-ce qui t'a motivé à candidater au Conseil d'Administration de l'association ?  

J’ai fait prendre à ma carrière un nouveau tournant l’année dernière, en rentrant en France pour lancer mon activité d’entrepreneur. J’ai eu la chance de participer à un incubateur de start-ups extraordinaire – Antler – qui a confirmé ce que j’avais vu au sein de TBS Alumni : seuls, nous ne pouvons que très peu. Depuis, je me suis efforcé de prendre une part aussi active que possible dans des évènements collectifs, soit au service d’étudiants ingénieurs ou avocats, soit avec d’autres participants du milieu entrepreneurial, mais aussi individuellement en apportant mon soutien aux entrepreneurs qui me sollicitent. 

Je n’ai pu que me féliciter de cette activité, de voir des résultats concrets prendre forme, des parcours transformés par l’énergie collective. Aujourd’hui, je veux saisir l’opportunité d’agir de manière plus large, plus structurée, plus profonde, en rejoignant le Conseil d’Administration de TBS Alumni. Je veux pouvoir donner ce que j’ai appris et reçu au cours de ma carrière, apporter mon énergie, ma détermination et mon expérience, pour continuer à construire sur le travail déjà accompli. 

Comment imagines-tu le futur de TBS Alumni ? 

TBS Education est une grande école, en taille et en réputation, et une école ancienne. Les Alumni sont répartis partout sur la planète, et constituent une force insoupçonnée. La diversité des parcours, des expériences, des vécus fait de ce réseau un levier incroyable pour accompagner le développement de l’école, de ses étudiants et de ses Alumni. 

A mon sens, dans une ère de repli sur soi, TBS Alumni est une fenêtre sur le monde et un tremplin vers l’avenir. Pour tous ceux qui aspirent à construire des ponts, et non des murs, c’est un puissant moyen d’accomplissement. 

Quel est ton domaine d’expertise professionnelle ?  

Après mes études de mathématiques et de finance à TBS, où j’ai eu la chance de suivre le parcours AFP structuré par le regretter, Nicolas Nalpas, j’ai vécu à Londres où j’ai construit mon expertise en finance de marché. J’ai eu de fantastiques opportunités grâce au parcours suivi à l’école, dans des banques françaises, anglaises et australiennes et sur des métiers d’ingénierie financières qui sont rarement ouverts à des diplômés d’école de commerce, aussi réputées soient-elles. J’ai ainsi passé plus de dix ans en finance : en salle des marchés comme structureur, et en analyse quantitative, toujours au service de l’innovation financière. 

Dessine ton portrait en 3 émojis. 

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