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Remy Watremez (TBS 2018) - Romancier et Copywriter
Remy a la chance d’avoir une relation forte avec ce qu'il fait au travail et ce qu'il fait sur son temps libre : la passion de l’écriture. Découvrez le portrait de ce jeune auteur !
Pourquoi avez-vous choisi Toulouse, et TBS, pour suivre vos études ?
Mise à part la volonté farouche de retrouver le sens du mot « soleil » après trois années de classe préparatoire à Strasbourg, c’est pour l’OP «Management des activités culturelles et créatives» (MACC pour les plus intimes) que j’ai souhaité intégrer TBS. C’était une véritable satisfaction d’intégrer TBS après un parcours scolaire disons… original.
Au début de l’histoire, je suis titulaire d’un baccalauréat professionnel option «commerce». Dès le collège, j’étais intéressé par les métiers liés au commerce et cette voie scolaire me semblait être la plus cohérente. En revanche, je constate que :
- que ce fut une erreur
- que le baccalauréat professionnel, à regret, n’est pas organisé en France comme la voie royale pour apprendre et exercer un métier. C'est plutôt une voie de garage pour ceux qui ne peuvent ou ne souhaitent pas suivre le cursus «général».
En classe de première, j’ai eu vent de l’existence de deux classes préparatoires atypiques, spécialement destinées aux bacheliers professionnels : une à Strasbourg au Lycée René Cassin, une autre à Marseille du côté du Lycée Jean Perrin. J’ai donc pris la route de Strasbourg, pas seulement pour mon goût prononcé pour le chou fermenté (la «choucroute» pour les plus connaisseurs). C'était donc mon premier pas vers TBS !
Pouvez-vous nous parler de votre parcours étudiant à TBS ?
Un parcours riche en rencontres et en expériences… Ce début de réponse a tout d’un discours de remerciement d’une "Miss au Salon de la charentaise tressée", et pourtant, c’est la plus juste des conclusions que je pourrais vous livrer.
Après avoir listé BDEX aux côtés des copains "Samouriders", l’année de M1 a véritablement été la période charnière de mon parcours à TBS.
La majeure « Marketing » m’a permis de développer bon nombre de compétences encore aujourd’hui indispensables dans mes activités courantes. Au cours de mon année de césure, j’ai eu l’opportunité de travailler un an comme Assistant Éditorial chez Babelio, l'Allociné du livre. Une expérience qui a scellé ma volonté de travailler par la suite dans le monde du livre.
Avez-vous des anecdotes de promo à partager ?
S’il ne fallait en retenir qu’un, je crois que mon meilleur souvenir reste les moments partagés avec mes camarades imitateurs Fabien et Pierre pendant la période des admissibles et après. Affiner mon imitation de Julien Lepers à leur côté, au-delà de la réalisation d’un fantasme enfoui d’animer un jour "Questions pour un champion" devant un public de moins de 120 ans, ce fut vraiment une expérience forte entre copains, entre camarades d’école.
Mais c’est toujours difficile de trancher…
Il y a aussi les souvenirs sur le terrain de handball avec les "Baltringues", les moments passés avec les amis de l’OP MACC, le TDA, etc.
Dans quelle optique êtes-vous entré dans la vie active après le diplôme ? Quelles étaient vos motivations ?
Dès la fin de l’année M1, mon plan de route était clair : travailler dans le monde de l’édition et en parallèle développer mon site d’actualités et de chroniques littéraires Lettres it be.
Je ne voulais pas tout miser sur ce projet qui, même s’il grossit année après année (YouTube, podcasts, journal en ligne), il ne me permet pas de vivre actuellement. Comme un leitmotiv, j’attache énormément d’importance à travailler dans un domaine qui me passionne au contact de personnes inspirantes et dévouées.
De manière plus terre à terre, ces domaines sont rarement ceux qui permettent les plus belles rémunérations, mais les richesses que l’on en retire sont ailleurs (encore ce côté "Miss Poitou-Charentes" qui se manifeste…).
Quelle est votre situation actuelle ?
Après avoir fait 6 mois comme Assistant Éditorial, je suis actuellement copywriter dans une maison d’édition spécialisée dans la santé naturelle, à Lausanne en Suisse.
En parallèle, je développe toujours Lettres it be sur des supports différents : site Internet (8 000 pages vues/mois en moyenne), près de 6000 abonnés sur YouTube, 8500 sur Facebook, 2400 sur Twitter, des podcasts disponibles sur Spotify, Deezer, entre autres.
Il y a quelques jours, j’ai concrétisé un nouveau projet qui me tenait à cœur : la parution de mon premier roman, L’Étoile noire. Je me suis pris de passion pour la chanteuse Amy Winehouse, sa vie, sa trajectoire incroyable… Dans ce roman, je mets en perspective sa vie de manière biographique. J’ai essayé de créer un ping-pong entre le passé et le présent, ce qu’elle a vécu et ce que chacun peut vivre aujourd’hui à travers d'elle, de sa musique, etc.
Alerte spoiler : elle meurt à la fin. Quoi que…
Pourquoi avoir choisi ce métier, ce projet ?
Le copywriting est une technique de vente écrite qui a permis à de nombreuses entreprises américaines notamment d’exploser depuis les années 60.
Vous vous demandez ce qu’est précisément le copywriting, vous êtes à deux clics d’aller sur Google ? Voilà, ce que c'est le copywriting : par l’écriture de messages plus ou moins longs (jusqu’à 40 ou 50 pages parfois !), transformer l’acte d’achat comme une évidence dans la tête du lecteur.
L’entreprise dans laquelle je travaille m’a offert l’opportunité de me former à ce métier qui repose intégralement sur l’écriture. Une voie royale pour retrouver ma passion première.
Finalement, entre ce que je fais au travail et ce que je fais sur mon temps libre, j’ai la chance d’avoir une relation forte : la passion de l’écriture.
À partir de quel moment avez-vous su que cette voie était faite pour vous ?
Plusieurs hasards au sein de mon entreprise ont fait que je me retrouve face à cette opportunité. On m’offrait alors la chance d’apprendre un métier et, surtout, on m’offrait la possibilité d’échouer. Le copywriting est un métier où l’échec est fondateur, c’est un moyen d’apprentissage, peut-être le meilleur pour s’engager durablement sur le chemin du succès. Ces composants, et bien d’autres encore, ont fait que je m’engage avec plaisir sur cette voie.
Comment êtes-vous arrivé où vous en êtes aujourd’hui dans votre carrière professionnelle ?
Je ne suis sorti de l’école que depuis un an et demi mais, déjà, j’ai l’impression d’avoir franchi plusieurs échelons. J’étais très frileux à l’idée de partir travailler à l’étranger et l’opportunité que j’ai trouvée en Suisse m’a montré à quel point j’aurais dû faire cela plus tôt.
Que vous ont apporté vos études dans cette réalisation personnelle et/ou professionnelle ?
Les apprentissages se multiplient, l’assimilation d’un contexte professionnel spécifique également. Le socle de compétences obtenu au cours de ma formation à TBS est, de toute évidence, d’une utilité redoutable aujourd’hui mais également dans les années à venir.
Où vous voyez-vous dans dix ans ?
Attablé dans un bar avec des copains, chantant les louanges du professeur qui aura trouvé la solution contre le coronavirus dix ans plus tôt, faisant de ce triste épisode une petite cicatrice de notre Histoire proche…
Plus sérieusement, je veux continuer à aiguiser ma plume dans tous les domaines envisageables pour tutoyer mon objectif premier : avoir la chance de vivre de ma plume, via "Lettres it be", l’écriture de mes livres et/ou le copywriting.
Comment le réseau Alumni a-t-il été un appui pour vous ?
C’est un lien fort, pérenne, entre les gens d’une communauté inscrite dans le temps. Même si nous n’avons pas eu la chance de tous nous côtoyer, ce lien est bien présent et peut nous accompagner tout au long de notre carrière. Pendant mon passage à TBS, je n’avais pas hésité à entrer en contact avec certains Alumni qui m’ont rapidement prêté main-forte. J’espère, à mon tour, pouvoir en faire de même à l’avenir et perpétuer cela.
Comment recommanderiez-vous son utilisation ?
«Pour recevoir, il faut donner.» Encore une citation aussi creuse qu’une émission de téléréalité mais elle souligne une jolie réalité du réseau Alumni de TBS : c’est un échange permanent. Un échange de temps, de conseils, de souvenirs… Quand nous sommes encore dans l’enceinte de l’école, nous voyons souvent cela comme une opportunité directe de trouver un stage. Au fil du temps, la réalité de cette plateforme d’échanges nous saute aux yeux et on prend conscience de son importance. D’abord, on reçoit, après on donne. Et ainsi de suite.
Quels conseils donneriez-vous aux Alumni de TBS, étudiants ou diplômés ?
Fuyez la simplicité !
Enfin, acceptez-vous que les Alumni vous contactent directement, s'ils sont intéressés par votre parcours ?
Bien sûr ! Je suis toujours ravi de rencontrer de nouvelles personnes, d’échanger, de partager des idées. Ce doit être mon côté Michel Drucker…
Et découvrez son roman L'Étoile noire ici :
https://www.librinova.com/librairie/remy-watremez/l-etoile-noire
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