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6 ans après TBSeeds, Simon Sentenac entreprend à nouveau pour démocratiser le Marketing
Six ans après sa première aventure entrepreneuriale, où il permettait aux fleuristes de se digitaliser, et suite à une riche expérience en marketing en tant que salarié chez Groupe TF1 notamment, Simon retente l’aventure entrepreneuriale en créant Acing, un cabinet de conseil en marketing permettant à des entreprises de toutes tailles d’avoir une équipe marketing digne des plus grandes entreprises.
Simon SENTENAC (TBS Education 2017) intègre l'école en Bachelor Hospitality management. Durant celui-ci, il participe à la campagne du Bureau Des Etudiants. C’est là qu’il découvre l'univers de la communication et du marketing. Il réalise ensuite un stage dans une agence de communication, Ctoopub. C’est le déclic. Il souhaite poursuivre ses études afin d'évoluer dans le monde du marketing et de l'entrepreneuriat.
Quel est votre parcours professionnel ?
J'ai rejoint le Programme Grande Ecole de TBS Education en 2015. Dès ma première année de master, je me suis impliqué dans des associations étudiantes au sein des pôles communications. J'ai pu ainsi mettre en pratique et développer mes compétences communication/marketing.
J'ai découvert, à cette même période, l’incubateur de l’école, TBSeeds. Curieux et avec l'envie de me tester en entrepreneuriat, je me suis inscrit au concours ATALE, accompagné d’un amide lycée. Nous avions imaginé une marketplace pour les fleuristes que nous avons défendus devant un jury. Le projet nous a amené à remporter le troisième prix face à des entreprises existantes générant déjà du chiffre d'affaires. Le jury nous a même encouragés à réellement créer notre entreprise.
Neofleurs voit le jour en 2016. Notre concept : créer une marketplace pour les fleuristes, partout en France, afin de digitaliser leurs services sans la moindre connaissance technique. Ça a été une expérience très enrichissante. Elle m'a permis de développer un grand nombre de compétences entrepreneuriales, plus particulièrement, en démarchage commercial et en gestion. Des domaines dans lesquels je n'étais pas à l'aise. Cependant, trois ans plus tard, nous décidons de mettre fin à l'aventure. J'ai fait face à mon premier échec. Malgré de la croissance, un bon développement produit et réseau, nous avions fait des erreurs de positionnement et de marge au début. Nous avions mal équilibré notre investissement entre le produit et le développement des ventes. Notre rémunération n’était pas à la hauteur de nos attentes, nous avons décidé d’arrêter.
En 2018, je me lance sur le marché du travail avec de l’appréhension et le syndrome de l’imposteur. Je sais tout faire, mais je ne suis expert en rien. Comme je ne m'étais jamais spécialisé, je ne savais pas vers quel métier me tourner malgré mon appétence pour le digital. Je maîtrisais un large panel de compétences sans véritablement être le spécialiste de l’une d’entre elles.
Une opportunité s’ouvre finalement à moi dans l’agence de marketing à la performance du Groupe TF1. Un poste avec une double casquette, Digital Project Manager & Social Ads Manager, ce qui me correspond parfaitement. J'étais très enthousiaste à l'idée de travailler sur des campagnes pour des entreprises renommées comme Yves Rocher, Renault, Nocibé... Grâce à cette première expérience, j'ai également compris que ce qui me semblait extraordinaire et inatteignable, ne l'est finalement pas. Je réalisais au quotidien des missions comprenant de grands enjeux pour l'agence et les clients, avec des budgets parfois 100 fois supérieurs à ce que j’avais pu connaître avant. Et pourtant, tout se passait bien.
Depuis, la phrase "Limits, like fears, are often just an illusion" de Michael Jordan, me parle beaucoup.
Trois ans plus tard, on me chasse pour un poste en Produit chez Artur’in, startup spécialisée en automatisation marketing pour les PME dans l’immobilier et l’assurance. Mon rôle : Expert produit Social ADS, je dois donc faire en sorte que les automatisations de ciblages et de publicités sur les réseaux sociaux génèrent les meilleurs résultats. Une opportunité que j'accepte. Cette seconde expérience en tant que salarié m'a permis de travailler sur un aspect plus « produit » et de revenir vers les TPE/PME. Puis, en 2022, je deviens directeur marketing chez Looping, une agence européenne de marketing à la performance.
Dans le marketing depuis maintenant six ans, je connais les mécanismes et les acteurs du marché. Le constat est simple, je maîtrise tous les maillons de la chaîne d’un projet marketing, de la vente au bilan, j’ai un réseau d’experts ultra-qualifiés dans chaque domaine. Je suis capable de travailler avec les grands groupes et d’appliquer les méthodes et les outils des grands groupes à de plus petites structures qui souhaitent se développer, mais qui n’ont pas les moyens de payer une équipe marketing complète.
J'ai donc lancé en janvier dernier Acing, un cabinet de conseil en marketing, qui met au service des clients une équipe de spécialistes adapté à leurs ambitions, leur taille et leur budget.
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Quels ont été les principaux défis lors de la création d'Acing ?
Redevenir entrepreneur était un vrai challenge. La fin de ma première expérience avait été douloureuse, je ne savais pas si je souhaitais revivre ça. Entreprendre signifiait lâcher le confort de salarié et prendre un risque à 30 ans passés. Je connaissais la charge de travail que cela pouvait apporter et les sacrifices que cela demandait dans ma vie personnelle.
Mais paradoxalement, je sentais que c’était le moment pour moi de revenir dans l’entrepreneuriat, de retrouver ses challenges du quotidien. Partir de zéro et bâtir un projet solide entouré de personnes incroyables me motive énormément !
Comment avez-vous eu l'idée de créer votre cabinet de conseil ?
Durant mon parcours, j'ai rencontré des personnes exceptionnelles dans différents secteurs du marketing et j’avais cette idée folle de les voir travailler ensemble, de créer une « sélection nationale » du marketing.
Je souhaitais pouvoir rassembler ces experts autour d’un objectif commun : Donner accès à toutes les entreprises au marketing et au digital. C’était déjà le cas, avec Neofleurs pour les fleuristes, avec Artur’in pour l’immobilier et l’assurance. Aujourd’hui, je vais plus loin en m’adressant à tous les secteurs. Mes expériences avec les grands groupes avec qui je continue évidemment de travailler sont très formatrices et me font progresser chaque jour. Mon but est de travailler sur les bonnes pratiques marketing des meilleurs, d’en faire des process et de les rendre accessibles à de plus petites structures.
Quel conseil donneriez-vous à nos lecteurs ?
Il faut oser. Quand on tente et qu'on se donne a fond, on arrive à faire des choses auxquelles souvent, on ne pense même pas.
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