Retour au numéro
Vue 441 fois
24 septembre 2021

Bomolet, la course à la consommation responsable !

Saviez-vous que produire un unique t-shirt en coton nécessite l’équivalent de 70 douches soit 2 500 litres d’eau ? Et que ce même t-shirt parcourt près de 40 000 km en moyenne, c’est-à-dire le tour de la Terre avant d’atterrir dans votre armoire ? Ce n’est donc pas un hasard si l’industrie de la mode est la deuxième industrie la plus polluante. Bomolet est une marque française engagée lancée en janvier 2021 par deux jeunes français et qui propose des t-shirts de running Made in France fabriqués à partir de bouteilles plastiques recyclées à destination des coureurs. Flavien Thouroude a bien voulu répondre à mes questions.




 

 Crisis & CRS 

Flavien Thouroude et Nathan Darly,
Cofondateurs de Bomolet, tous deux diplômés d’un Master en Marketing digital de TBS


Une idée pour changer les choses 

Bomolet, c’est l’histoire de deux amis, Flavien Thouroude et Nathan Darly partis en voyage humanitaire avec l’ONG Gawad Kalinga aux Philippines. Le constat est frappant : la consommation de plastique devient inquiétante en France mais « là-bas, c’est un autre level… ». Pour eux aujourd’hui, les entreprises ont la capacité de proposer des produits en plastique recyclé. C’est pourquoi les fondateurs de Bomolet, passionnés par la course à pied ont à cœur de fabriquer des t-shirts durables qui soutiennent l’économie locale française et à la démarche transparente.




Le déclic du Covid

Il est vrai que la crise sanitaire a complètement bouleversé l’organisation de Bomolet. Il n’y avait plus la possibilité d’être présent lors des courses ni celle d’organiser des événements comme l’écojog, mélange entre running et ramassage de déchets. De plus, leur atelier de fabrication, victime d’un cluster de Covid a dû fermer pendant deux semaines, ce qui a décalé la production et provoqué des retards dans les commandes. Néanmoins, pour Flavien, fait positif, le Covid a aussi soulevé les enjeux écologiques et sociaux actuels même s’il existe toujours un décalage entre la prise de conscience et le passage à l’action. Les consommateurs pensent à consommer de façon responsable mais ne le font pourtant pas systématiquement. Selon Flavien, « c’est juste une question de temps » avant que cet écart ne disparaisse. Finalement, peu importe « qu’il s’agisse de greenwashing ou non » de la part des mastodontes de la fast fashion, « l’important est qu’on aille dans le bon sens ».



Finalement, peu importe « qu’il s’agisse de greenwashing ou non »
de la part des mastodontes de la fast fashion, « l’important est qu’on aille dans le bon sens ».



L’entrepreneuriat engagé, c’est maintenant

À présent, le recyclage est monnaie courante et pour Flavien le futur sera ailleurs. On trouvera de nouvelles solutions et la prise en compte des aspects sociaux et environnementaux sera banalisée. Ce sont des questions que nous ne nous poserons plus.

Grâce à la prise de conscience opérée pendant la crise, la consommation responsable gagne en renommée. Les gens sont plus à l’écoute, les mentalités ont évolué et le prix d’un produit responsable de qualité est beaucoup mieux accepté.



Auteur

Curieuse et enthousiaste, je suis actuellement étudiante en Master à TBS Education. Actuellement, en année de césure, j'effectue un stage de 6 mois en Marketing Produit chez Kinéis.

Je me plais à évoluer dans des milieux challengeants aux projets innovants et prometteurs comme je peux l'expérimenter actuellement chez Kinéis. Très sociable, j'aime travailler en équipe et apprendre ne me fait pas peur. Bien au contraire, c'est ce qui me motive. Voir les 2 Voir les autres publications de l’auteur(trice)

Articles du numéro

Commentaires

Aucun commentaire

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire. Connectez-vous.